INTRODUCTION
Il n’est pas besoin d’être un spécialiste de la question, pour accepter la réalité avec les faits qui ont modifier les modalités de financement de cette solidarité entre générations..Les conditions ont elles-mêmes profondément changé avec l’allongement des espérances de vie, l’allongement de la durée des études, les contraintes induites par des modalité de concurrence souvent biaisées, la paupérisation de classes moyennes induites par la crise financière importée, la fragilisation du système financier par les manipulations du temps et des promesses etc.... Elle conduit les gestionnaires des solidarités liées à l’âge à faire admettre que les mécanismes qui ont au fil du temps présidés à son organisation des fins de vies doivent s’adapter aux moyens disponibles. Or cette adaptation implique pour partie la solidarité au sein du statut. Or la solidarité implique la transparence et la confiance quand éventements que nous observons et la prise en otage des actifs qui se déroule actuellement nous emportent bien loin de ces notions.
Prenons un peu de recul et réfléchissons sur les positions des protagonistes qui nous ont conduit à une situation de blocage du type de celle que nous a concocté en 1995 Monsieur JUPPÉ.
INCONPÉTENCES ?
J’ai assisté le 2 décembre dernier à une présentation du CONSEIL D’ORIENTATION DES RETRAITE présentée par M. Delevoye. La première présentation voulait démontrer la misère de de la condition de retraitée de la femme. (La condition féminine est à la mode avec les revendications d’égalité). Or les chiffres compilés ne prenaient pas en compte les revenus annexes et les incidences fiscales sur le revenus net effectif. Cette anomalie induisait un biais considérable dans la démonstration.
Préalablement à la présentation de la réforme, le facteur confiance nécessaire à induire l’acceptation par les personnes devant le plus lourdement contribuer à l’effort de solidarité se trouvait fortement entaché par la faiblesse de la démonstration. Les dissimulations de M. Delevoye, n’ont certainement pas contribué à la restaurer.
Par ailleurs une réforme de ce type dont les précédents exercices se sont conclus toujours sur un abandon des mesures les réformatrices, aurait demandé l’ouverture de négociations préalables au cours desquelles les principaux points de blocage auraient du être traités surtout avec les opérateurs en mesure de déclencher des actions revendicatrices avec des effets notables sur l’activité en cette période de Fêtes :
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la logistique
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les financement
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le tourisme
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les commerçants et artisans.
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Les professions de santé de masse.
En outre, la méthode utilisée pour engager les réformes est restée la même que celle utilisée pour la LOI n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques laquelle n’a été votée que grâce à l’utilisation de l’article 49/3 de la constitution.
Elle consiste à inclure dans un texte dont le volume est important un foule de dispositions certaines acceptables d’autre fortement contestables tant dans la forme que dans le fonds et dont l’effet est de rendre les dispositions illisibles. Dans ces conditions la présentation qui en est faite peut être facilement orientée comme ce fut le cas de la présentation du COR.
Du côté syndical, le consensus n’a pas été obtenu et la conséquence a été de contester le texte en bloc et d’utiliser le flou induit par la difficulté d’expliquer de façon simple le nouveau fonctionnement. De forte incertitude se faisait jour notamment sur les condition d’établissement de la valeur du point qui conduisait tout un chacun à perdre tout repère.
L’utilisation des personnels détenteurs d’un pouvoir stratégique et peu nombreux permettait d’avoir une action importante, mais avec un inconvénient de rendre la sortie de crise éminemment difficile.
Le cas du Métro parisien est emblématique de l’utilisation d’un vrai risque pour les personnels concerné, car l’automatisation galopante des lignes de transport conduit à la disparitions à terme rapproché de cette fonction. La perspective de perdre tout pouvoir de négociation et d’être marginalisé comme tout un chacun et notamment de se retrouver dans la situation des plus défavorisés des retraités actuels a du constituer un puissant facteur de mobilisation.
Par ailleurs ces personnels sont quotidiennement sollicité par des incivilités et la dévalorisation en perspective devient inacceptable.
Ce faisant les revendications devenaient catégorielles et l’exaspération de la population, risque de l’emporter alors que nombre des personnes les plus impactées comme les personnels d’entretien, d’aide à la personne ou les travailleurs en équipes ou le personnel médical sont loin d’être des favorisés de l’ascenseur social.
Au total d’un côté on a détruit la confiance, de l’autre on a construit une situation de blocage.
INCONSÉQUENCE ?
Le blocage construit par les grévistes et les syndicats est directement responsable de licenciements des travailleurs précaires qui ne peuvent se rendre à leur emploi temporaire que génère les achats de fin d’années. Les commerçants et artisans dont l’activité est fortement réduites et qui essuient des pertes parfois conséquentes, vont être obligées de licencier.
Dans la situation économique actuelle ou des ingénieurs doivent se contenter d’emplois précaires renouvelé tous les trois ou six mois, ou se situent les personnels non qualifiés ?
Quand il s’agit du tourismes étranger l’impossibilité de se rendre aux spectacles est pour eux une perte sèche. Pensez vous qu’ils renouvelleront l’expérience ?
L’intransigeance du gouvernement risque d’avoir des effets encore plus néfastes, car comment alors qu’il n’est pas en mesure de gérer ses problèmes internes, comment peut-il prétendre donner l’exemple au niveau européen et gérer à son avantage la négociation du BREXIT ?
Au plan financier la promotion de la place de Paris comme place financière européenne, ou le rayonnement des innovations financières promues par France Innovation, comment peut-elle être crédible.
Au niveau des mouvements du terrorisme, comment alors que quatorze soldats sont morts, obtenir la confiance des populations en situation précaire et que nous prétendons protéger ?
Comment ne pas voir de nouvelles dégradations et violences si nous ne savons pas œuvre de mesure pour résoudre nos problèmes interne dont l’impact est minime par rapport aux préjudices subits dont nous ne mesurons pas encore l’ampleur ? Sur ce point les protagonistes ont une responsabilité identique.
CONCLUSION
Face aux défits du changement climatique, cette crise me semble prémonitoire des risques à venir. Nous prétendons vis à vis de 197 pays montrer la voie pour parvenir à endiguer des risques dont nous ignorons tout si ce n’est que le climat terrestre va devenir de plus en plis instable avec la multiplication des éventements extrêmes . La crise actuelle comme celle des Gilets Jaunes montre combien, les préoccupations de proximité domine les réaction de notre société. Nous nous montrons incapable de relativiser les problèmes et de les régler par gradient de risque.
Les coûts qu’elle implique pour toute la population sont considérable, bien au-delà des coûts qu’aurait généré une réforme de moindre ampleurs s’attachant à gérer les cas de précarité extrême par une solidarité de proximité . Je pense comme le poète italien que rien n’a changé et que nous restons à l’age de la pierre et de la fronde.
Nous embarquons en 2020 avec un nouveau et sérieux handicap